Promesse unilatérale ou synallagmatique (compromis) que choisir ?
Lors de la signature de l’avant-contrat, les parties doivent s’accorder sur les conditions de la vente, et notamment sur le type d’avant-contrat qui sera régularisé. Ces deux contrats contiennent des engagements différents pour l’acheteur et le vendeur.
Le compromis
Tout d’abord le compromis ou promesse synallagmatique de vente. Le vendeur et l’acquéreur s’engagent l’un comme l’autre à conclure la vente à un prix déterminé. La vente est donc « parfaite » et engage les deux parties.
La signature du contrat s’accompagne du versement par l’acquéreur d’un dépôt de garantie, qui s’imputera sur le prix lors de la signature de l’acte notarié.
Si l’une des parties renonce à la transaction, l’autre peut l’y contraindre par voie judiciaire.
Avantage : Le compromis n’a pas besoin d’être enregistré auprès des services fiscaux
Inconvénient : Si l’acheteur ne souhaite plus signer la vente sans justifier de motifs sérieux, le vendeur devra attendre que le juge se prononce pour pouvoir disposer du bien vendu.
La promesse de vente
De son côté, la promesse de vente contient l’engagement par le propriétaire de vendre son bien à un prix convenu entre les parties. L’acheteur a de son côté un délai pour indiquer au vendeur si il souhaite acheter (on parle de « levée d’option »).
En contrepartie l’acheteur verse une indemnité d’immobilisation, qu’il perdra si il ne souhaite pas acheter les biens.
Avantage : Si l’acheteur ne souhaite plus signer la vente sans justifier de motifs sérieux, le vendeur pourra demander que l’indemnité d’immobilisation lui soit versée et faire constater la carence de l’acheteur.
Inconvénient : La promesse doit être enregistrée auprès des services fiscaux.
Quel que soit le type d’avant-contrat, nous vous recommandons de confier sa rédaction à un professionnel, qui saura adapter sa rédaction à votre situation et à ses particularités.